Qui y-a-t-il de commun entre la laine du mouton, le couronnement de Charles III d’Angleterre, les grains de café, le parfum de Guerlain, le cigare, l’année judi-ciaire, le Pape ?
Le point commun est la robe.
C’est une longue histoire depuis le péché originel qui obligea l’homme a se vêtir, robe qui devint pro-tection, habit de pouvoir, de séduction.
La robe enveloppe le cigare, le corps du pape, celui des femmes. La séduction s’affirme dans la «petite robe noire » nom d’un parfum de Guerlain, la robe du vin, du chocolat...
Mais la robe des avocats, des universitaires, des moines et moniales témoigne de leur dignité, de leurs savoirs ; celle du roi de leurs pouvoirs et de leurs puissances.
La robe est aussi une histoire de brigands.
« dans l’empire romain, jusqu’au XIIème siècle, la robe ne signifia, en effet, que tout ce que l’on pouvait voler, rapiner, dérober ».
Une bonne robe est une bonne prise au Moyen-âge.
Nous allons voyager entre la robe de la vierge d’El Rocio dessinée par Yves St Laurent, Balzac en robe de moine, en passant par la torréfaction du café (robe de moine) et la robe de la cloche.
Exposition réalisée par l'association Luxeuil Patrimoine Vivant.
À l'Espace Frichet, du 13 au 23 juin, de 15h à 19h, entrée libre.
Exposition : La robe dans tous ses états
LUXEUIL-LES-BAINS